Avec plus de 500 000 albums vendus, il est devenu un artiste lusophone populaire adoubé par la jeune génération. Merci au Caboswing, un style musical unique qu’il a créé mélangeant les airs traditionnels capverdiens au son du zouk, de la pop et du RnB.

Le résultat n’en a été que probant. Depuis, 1991, l’auteur, compositeur et interprète enchaîne les tubes (« Sweet Honey », « Maria Julia », « Nos lider », « Moda bitchu »…), les salles combles et les récompenses (disques de platine et d’or). 

Son secret ? Sa passion pour la musique. Elle se voit, elle s’entend, il la partage et elle inspire.  

En ce samedi 3 février, celui qui a été nommé « Roi de la pop » du Cap-Vert a fait une halte à Paris, mais surtout une entrée fracassante sur la scène d’un Grand Rex (Paris IIème) bondé par une diaspora capverdienne euphorique, malgré le match de ¼ finale entre le Cap-Vert et l’Afrique du Sud.

C’est donc dans une ambiance des plus festive que l’artiste y a célébré ses 30 ans de carrière en reprenant les titres qui ont fait son succès et en partageant les plus récents comme « Gostu Sabi » feat le duo Calema, Soraia Ramos & Mito Kaskas ; une soirée anniversaire colorée qui a tenu toutes ses promesses. Et nous on dit « Muito Obrigado » et surtout « Feliz aniversário Gil Semedo ! ».

Gil Semedo en tournée - Toutes les infos sur www.gilsemedo.com

Visuels : (c) DR/CL

Le roi des systèmes d’alarme s’est entouré des rappeurs Stomy Bugsy, Passi, Arsenik, de danseurs de la troupe StreetA, d’un équilibriste et même d’un ténor pour raconter la peine dont il s’est acquitté après 10 ans de réclusion. 

Avec « Hold Up », celui qui n’a eu pour seule école que celle de la rue, propose un spectacle urbain engagé avec pour messages de fond, la délinquance et la récidive. Son objectif ? Faire comprendre à ceux issus des bas quartiers qu’il faut préférer suivre le droit chemin pour prendre un bon départ.  C’est pourquoi, il a à cœur de retourner régulièrement et sans menottes aux poignets, dans les prisons. Il y organise des échanges entre détenus et victimes, à la façon d’une justice réparatrice, dans la seule finalité d’une quête de rédemption par la réparation des liens sociaux.
David Desclos peut être fier. Son hold up fait de lui l’exemple même d’une réhabilitation et d’une réintégration réussies.

« Hold up », le spectacle musical immersif de et par David Desclos, tiré de son histoire personnelle. Une leçon de vie au récit poignant porté par la collaboration de Stomy Bugsy, Passi, Calbo et Lino d’Arnesik, Michael Tee, Omzo, Pat, Tahis, Emma Zimerman, Reez et Selena. En tournée dans toute la France. Plus d’informations sur www.pleins-feux.com 

Cette expérience spirituelle est dédiée à la quête de sens où l’imaginaire se mêle à la réalité. Original, son concept artistique immersif s’inspire des univers d’Avatar et d’Aquaman.  Sa mise en scène est audacieuse. Elle utilise l’hypnose, le virtuel par l’intelligence artificielle avec pour effets … spéciaux, de permettre à un public d’initiés à la méditation, de découvrir son pouvoir intérieur, de lui faire comprendre qu’il est l’un des gardiens de la terre qui doit œuvrer pour un avenir meilleur. 

Alors, donnez du sens à votre vie. Inspirez profondément. Expirez lentement et laissez-vous porter par ce voyage introspectif. Vous n’en ressortirez que détendu et grandi. 

« Gardien de la terre, le voyage dont tu es le héros » est une fiction audio immersive, innovante et engagée de Stéphanie Dordain (créatrice et conteuse), en tournée dans toute la France. La première a eu lieu le 17 janvier dernier au théâtre des Folies Bergère (Paris IXème). Une partie des bénéfices des ventes des places sera reversée à l’association Jiboiana qui œuvre pour des projets de reforestation en Amazonie. Plus d’infos sur www.lindependante-productions.fr

Pendant 2 heures,  Manon Savary et Marc Zaffuto proposent un voyage érotique. Bienvenue au panthéon des désirs charnels à travers des chorégraphies sensuelles, divinement suggestives et surtout très artistiques. Danses, performances circassiennes, acrobaties, strip-tease se succèdent sur talons aiguilles dans une atmosphère de cabaret voluptueuse et émoustillante, menée par la drag Allanah Starr. C’est beau, c’est sexy à souhait, imagé, un tantinet sulfureux, mais jamais vulgaire. Le reste, c’est votre imaginaire qui l’interprète …

« Fantasma Circus Erotica », un spectacle érotique de Manon Savary & Marc Zaffuto avec David Pereira, Esther, François Sagat, Jake Dupree, Jean-Bihe, Julian Ardley, Julie Demont, Laure Petrie, Mimi, Piche, Sema-Tawi et Stessy. Au théâtre des Folies Bergère (Paris IXème) du 18 juillet au 17 août 2024 – Réservations : 0800 001 650 – www.foliesbergere.com - Âge minimum requis : 16 ans

Certes, le Portugal compte déjà de nombreux et talentueux chanteurs. Tony Carreira, Mariza, Ana Moura, Ana Carolina, David Carreira, le groupe Calema... Il est regrettable d’ailleurs, que leur succès ne soit pas du tout ou que trop peu connu en France, à l'exception des derniers. Il faut dire que lorsque ces artistes viennent sur une scène parisienne, ce n’est généralement que pour un soir et devant un public appartenant à la diaspora portugaise, avant de partir poursuivre leur tournée. Cécile Laligan, attachée de presse de renom de plusieurs d'entre eux, l'explique aussi par le fait que les médias français ont du mal à les accueillir. "Ils ne leur ouvrent pas leurs portes malgré leur notoriété internationale. C'est dommage." 
Aujourd’hui, Nininho Vaz Maia s’ajoute sans nul doute à cette liste non exhaustive. Il s’est lui-même produit au Bataclan en octobre 2022. Mais qui d’autres que ses fans pour s’en souvenir ? Et pourtant, en France, cet artiste aurait toute sa place. En quoi cela ?  Pour le charme qu’il dégage ? Pour ses plus de 90 millions de vues sur YouTube ? Très certainement, mais avant tout, parce qu’il a eu l’intelligence de créer son propre style en unissant ses racines gitanes au flamenco et à la pop. Et là, vous vous dites que c’est un autre Kendji Girac. Eh bien non! Ils n’ont en commun que leurs origines à qui ils n’ont de cesse de rendre hommage. 

Nininho est plus qu’un chanteur. Par sa voix puissante et envoutante, il incarne, il vit, il respire et partage avec générosité chaque mot qu’il prononce. Tel un fadiste, il est un passeur d’émotions. Il chante avec passion et avec ses tripes. Le secret est là.
Mais qui est donc cet artiste au style unique ? On doit sa découverte à sa sœur. En 2013, Nininho, de son vrai prénom Avelino, est assigné à résidence pendant plus d’un an après avoir été impliqué dans une bagarre lors d’une soirée. Les journées lui sont longues et ennuyeuses. Un jour, il prend sa guitare et se filme en train de chanter. Il envoie sa vidéo à sa sœur qui la transmet à sa cousine qui, elle-même, la partage sur YouTube. Bingo ! Sans que cela soit voulu, elle devient virale en un rien de temps. Est-ce parce qu’il est torse-nu, assis sur un canapé, une guitare à la main ? Est-ce parce qu’il ne cache pas sa cheville encerclée par un bracelet électronique ?  Ou est-ce tout simplement sa voix et ce qu’il s’en dégage ? La vidéo fait le buzz avec plus de 3 millions de vues. 

Cette soudaine notoriété, Nininho n’y croit pas et ne la prend pas au sérieux. Pour lui, il s’agit d’une blague. Pourtant, elle est bien réelle. Lui, le fils de gitan (par son père), qui a quitté l’école à l’âge de 16 ans pour aller travailler dans l’entreprise familiale, doit-il y voir un signe ?  Nininho a toujours été nourri par la musique. Elle fait partie de sa communauté et de son ADN. Aussi, face à ce succès inattendu, pourquoi ne pas la partager et en faire son autre métier ? C’est le début du commencement. Inconnu hier, Nininho Vaz Maia, gérant d’une compagnie de taxis, passe ainsi sous les feux de la rampe. Il chante et produit ses chansons « sans personne derrière, sans aucune étiquette, sans rien, juste seul. Et je pense que cela a beaucoup plus de saveur. » confiait-il au site Nit.pt. 

Le Portugal découvre donc un nouveau talent avec un style bien à lui.  Nininho incarne la culture gitane. Par sa musique, il souhaite changer les mentalités et démystifier les préjugés envers sa communauté. L’artiste manouche l’affiche et le clame d’ailleurs dans l’un de ses titres, "Soy gitano" "Je suis gitan (…) Laisse-moi être comme je suis. Nous ne sommes pas tous pareils." Et d’ajouter à Nit.pt « Je sais que j’ai déjà ouvert beaucoup de portes, que j’ai déjà changé beaucoup de mentalités (…) Changer les mentalités avec la musique est ma façon d’être et ce sont des choses que les gens admirent le plus chez moi. »

Chanter lui réussit. À trente-cinq ans, tout semble sourire à l’autodidacte. Marié, père de trois enfants, la légitimité artistique de Nininho Vas Maia n’est plus à démontrer. Son grand talent et son travail ont été reconnus et récompensés en 2021 par un disque d’or.  Son premier opus « Raizes » (Racines) est un véritable succès. Les onze titres qui ont fait l’unanimité d’un public conquis - notamment « Gusto de Ti » (Je t’aime bien) en duo avec son fils ainé et repris à chaque fois en chœur lors de ses concerts - ont été couronnés par le prix Platinum Record. Alors, à quand sa consécration en France ?  En attendant, il semblerait que ce soit vers l’Espagne, le pays de sa femme, que l’Artiste souhaite déployer son style. Attention, Ricky Martin … La pop latino va avoir un nouvel ambassadeur…

    "Foste Embora"