03/11/2024
À 26 ans, Nevenka Alvarez, devient conseillère municipale auprès du très populaire maire de la ville de Ponferrada, Ismael Alvarez. Tout semble sourire à cette jeune diplômée en économie et droit public. Ses débuts sont prometteurs. Le Maire voit en elle une collaboratrice proactive fiable et efficace. Il la sollicite de plus en plus et fait tout pour se rapprocher d’elle. Elle baisse la garde et succombe à ses avances. Le seuil est franchi. Elle le regrette aussitôt. Mais c’est trop tard. Pour Nevenka, l’enfer va commencer. Elle est aux prises d’un manipulateur violent qui n’aura de cesse de la persécuter, de la déstabiliser pour qu’elle lui revienne. Par peur du scandale, elle encaisse rumeurs et remarques malveillantes. Cette emprise la perturbe. Elle stresse de plus en plus et enchaine les crises d’angoisse. Résultat : elle plonge dans un isolement profond. Elle devient l’ombre d’elle-même. À bout, elle démissionne, puis porte plainte contre le harcèlement moral et sexuel que cet élu, tout respecté qu’il est de ses concitoyens, lui fait subir depuis des mois.
« L’affaire Nevenka », est un film réalisé par Iciar Bollain et co-scénarisé avec Isa Campo présenté au Festival de San Sebastian – compétition 2024 ainsi qu’au Festival Lumière 2024. Inspiré d’une histoire vraie il met en avant la détermination d’une femme qui s’est battue seule au nom de sa dignité. Contre l’avis de tous, elle s’est opposée à un homme politique puissant et respecté, jusqu’à le mener au procès ; une affaire qui va faire grand bruit en devenant emblématique. Nevenka Alvarez est une pionnière. Ce film, qui révèle le premier cas « MeToo » politique en Espagne, est tant intense que bouleversant dans ses interprétations, est tout à son honneur. Avec Mireia Oriol, Urko Olazabal, Lucia Viega et Carlos Serrano.
À voir absolument dès le 6 novembre 2024 - Distribution Épicentre Films : www.epicentrefilms.com
(c) Visuel : DR/Service de presse
27/10/2024
En revanche, l’EMI ne survient pas obligatoirement à la suite d’un arrêt-cardio-respiratoire, d’un accident ou d’un coma qui aurait ou pas, la mort pour finalité. Il n’y a pas de situation propice. Une anesthésie, un choc émotionnel ou physique, une sieste, une séance de méditation … tout peut l’être.
Ce phénomène fascine autant qu’il déstabilise et divise. Le cerveau et la conscience auraient-ils encore des secrets à livrer ? Les scientifiques peinent à trouver des explications rationnelles. Seules subsistent des hypothèses. Certains évoquent un cerveau mourant quand d'autres tendent à penser à des hallucinations. Pourtant, des témoins existent. Ils se sont exprimés sur cette expérience, certes déconcertante, mais réelle.
D’actuelles études françaises et étrangères, ainsi que la découverte de nouveaux témoignages bien différents de ce que l’on avait jusqu’à présent l’habitude d’entendre ou de voir (des personnes qui n'ont pas frôler la mort, des aveugles qui ont pu détailler leur scène de réanimation, décrire des couleurs ou des choses qui se passaient dans une autre pièce, des sourds qui ont pu avoir des perceptions auditives de leur réanimation...), ont été la motivation suffisante pour la scénariste et réalisatrice Sonia Barkallah. Passionnée par les EMI depuis l’âge de ses 11 ans, elle a décidé de faire un nouveau docufiction immersif sur cette quête qui l'anime. Quatorze ans après « Faux départ » elle explore les frontières captivantes entre la vie et la mort en donnant la parole à des « témoins » mais également à des scientifiques de renommée internationale. L'auteur du livre "Et si cela vous arrivait" y recueille leur avis sur plusieurs récits inédits troublants, voire même, déroutants.
Pendant 1h53, par des reconstitutions saisissantes défiant l’entendement et l’enquête qui y est menée, de nouveaux éléments de réponse sont apportés. Alors, prêts pour en savoir davantage et vous faire votre propre avis ?
Bande annonce : https://youtu.be/ecUTum1sa3A
« Témoins, ils sont des millions à l’avoir vécu » de Sonia Barkallah – Le premier docufiction cinématographique sur les expériences de mort imminente - Sortie Nationale en salles le 06 novembre 2024
(c) visuel : Sonia Barkala : Muriel Despiau
29/09/2024
Présidente de l’association L’enfant bleu, Isabelle Debré, confie que « 24% des français relatent des événements de leur enfance, assimilables à de la maltraitance sexuelle, physique, psychologique ou à des négligences lourdes. » Un état des lieux noircit par le harcèlement scolaire (19% des jeunes en primaire, 5% des écoliers du CE2 au CM2, 6% des collégiens et 4% des lycéens selon les chiffres de l’enquête nationale présentée par le ministère de l’Éducation nationale le 12 février 2024) et par les infanticides. Un enfant est tué pas ses parents tous les cinq jours ! Les auteurs présumés ? À 45%, le père ou le beau-père et à 25%, la mère ou la belle-mère. C’est édifiant !
Rien que cet été à Marseille, une animatrice de centre aéré a infligé des punitions humiliantes à un petit garçon. À Orléans, un enfant de 2 ans est conduit aux urgences parce que couvert de coquards, d’hématomes, d’ecchymoses, de fractures, de lésions dues à des strangulations et des coups portés. À Reims, un couple a été mis en examen pour « actes de torture et barbarie » sur leur nourrisson de 10 mois…Des faits qui font froid dans le dos et qui démontrent combien l’enfance est en danger.
Il faut agir pour lutter contre ses maltraitances. Pour Isabelle Debré, cela doit devenir une priorité. Acteur majeur dans le domaine de la protection de l’enfant, son association L’enfant bleu, n’a de cesse depuis plus de 30 ans d’accompagner les enfants victimes, mais pas que. Elle soutien et conseille également les adultes ayant subi des maltraitances dans leur enfance. De quelles manières ?
- Par un accompagnement personnalisé (écoute téléphonique bienveillante, accompagnement thérapeutique, accompagnement juridique).
- Par de la prévention en intervenant dans les établissements scolaires (de la maternelle au collège) pour informer les enfants sur ce que sont les maltraitances avec leurs risques et conséquences et avertir autant les équipes scolaires que les parents.
- Par des campagnes de sensibilisation souhaitant attirer l’attention et la vigilance du plus grand nombre. La toute dernière a été réalisée en partenariat avec l’agence Havas Play sur les dangers que représentent le « Sharenting » (contraction de sharing = partager et de parenting = parentalité) cet usage consistant à partager publiquement sur les réseaux sociaux, les photos de ses enfants. Ce que les parents ignorent, c’est que 50% de leurs publications se retrouvent sur des forums pédopornographiques. Une réalité qui a donné l’idée d’un livre « La folle aventure du doudou d’Emma » (Havas Édition) ayant pour vocation d’être lu aux enfants par leurs parents qui sont, à la toute fin de l’histoire, invités à remplacer mentalement la photo du doudou d’Emma par celle de leur jolie petite tête blonde ; l’objectif étant la prise de conscience à la bonne utilisation et aux bonnes pratiques numériques.
- Par des ateliers de prévention organisés au sein des entreprises pour que soit mobilisée la vigilance des salariés afin de savoir détecter et reconnaître la maltraitance faite sur les enfants.
- Enfin, en se portant également partie civile lors de certains procès afin de dénoncer les dysfonctionnements du système.
Vous l’aurez compris, L’enfant bleu est une association qui se mobilise et qui actionne tout au long de l’année. Pour l’y aider, il y a les dons, les partenariats. Elle peut aussi compter sur l’engagement et le soutien de parrains (l’animatrice Julie Andrieu, le journaliste Mohamed Bouhafsi, la comédienne Valérie Karsenti) et d’ambassadeurs, tous fervents défenseurs de la protection de l’enfance.
Un enfant ne doit subir aucun sévices. Nous sommes tous concernés. Chacun à notre niveau d’humaniste, nous pouvons et devons interagir. La vie d’un enfant peut en dépendre Il suffit de se rapprocher de l’Enfant Bleu. Plus d’informations sur www.enfantbleu.org
(c) visuels : DR/Association l'Enfant Bleu
24/09/2024
Face à l’insuffisance d’information sur les possibilités de reconstruction mammaire proposées, face au manque de centres spécialisés dans les méthodes et techniques existantes et face à la surcharge des centres experts, il est grand temps d’agir. L’hôpital public et l’hôpital privé l’ont compris. C’est pourquoi ensemble, ils ont souhaité conjuguer et unir leur action pour alerter les pouvoirs publics, afin que soit sensibilisé le plus grand nombre à ce qu’est la reconstruction mammaire et que les femmes en demande après une mastectomie (choisie ou subie), soit informées sur leurs champs des possibles.
Les États-Unis, le Canada et la Belgique ne nous ont pas attendu. Depuis plus de quinze ans, ils organisent la BRA DAY (Breast Reconstruction Awareness, mais également BRA = Soutien-gorge en anglais), la journée dédiée à la reconstruction mammaire. À l’initiative des chirurgiens experts de Restitute, l’unité de reconstruction de l’Institut du Sein Paris fondée par le Dr Krishna CLOUGH et Isabelle SARFATI, la France va « rattraper » ce retard. Ils ont décidé de s’associer aux chefs des services de chirurgie plastique de l’Assistance Publique, les Professeurs Laurent Lantieri (Hôpital Européen Georges Pompidou) et Michael Atlan (Hôpital Tenon) pour lancer dans le cadre d’Octobre Rose, la 1ère édition de sensibilisation à la reconstruction mammaire. Cette grande première qui aura lieu le 16 octobre prochain a le souhait et l’ambition de fédérer l’opinion et les consciences pour permettre :
Vous l’aurez compris, il y a urgence à agir et à informer au nom des femmes, de leur féminité, de leur identité et de leur process de reconstruction. Cette importante initiative doit donc être saluée, encouragée, soutenue et suivie. Alors, rendez-vous est donné le 16 octobre prochain.
30/07/2024
Eh bien, 46 ans après (ça ne nous rajeunit pas !), son leader Chris Gibson est en préparation d’un tout nouvel opus dont les collaborations promettent d’être inédites. Fera-t-il mieux que 5 millions de disques vendus. C’est tout ce que l’on peut lui souhaiter.
Il est déjà certain que son premier extrait featuring « Rio de Janeiro » soit en train de se frayer une jolie place dès cet été. En quoi cela ? Parce que c’est un titre au nom évocateur, chanté par Dario Moreno (« Si tu vas à Rio »), Claude François (« Je vais à Rio ») et Line Renaud (« Copacabana »). Parce qu’il est interprété en duo avec Catia Werneck du groupe Kaoma. Comme l’explique Chris Gibson « cette collaboration s’est réalisée de manière très naturelle. Nos voix, bien que très différentes tant par leur timbre que par leur couleur, se sont harmonieusement complétées, créant un mélange intéressant » Résultat ? « Rio de Janeiro », un titre entraînant à souhait qui est une dédicace à « la Ville Merveilleuse », capitale de la démesure, de la fête, du carnaval, de la lambada, du foot, de la Capoeira, des favelas, des plages, des torses body buildés et des bikinis … « Rio de Janeiro » est une invitation au voyage au son du funk et du disco et de la chaleur brésilienne. C’est un single coloré comme on les aime, disponible sur toutes les plateformes.
Alors « é tudo de bom.» Cet été « Quiero baila la salsa » !
Lien du clip :
https://youtu.be/VX0OrerZsDM
(c) visuels : DR/ Service de presse